vendredi 11 février 2011

Embryon 03

Classification.

Genre : Polar / fantastique

Sous genre : Possession démoniaque de série B

Temps : Maintenant

Espace : Une ville moyenne d’un pays occidental (ou occidentalisé). Une ville moyenne en France c’est 500 000 habitants, aux Etats-Unis c’est 1,5 millions etc.

En bref.

Une jeune fille a disparu depuis plusieurs jours. L’inspecteur Machin enquête sur sa disparition et découvre que, sous ses apparences d’adolescente stéréotypée et ennuyeuse à mourir, il y a tout un tas de fausses pistes qui feront durer l’histoire. Il apprendra, à un moment ou un autre, que la jeune fille était enceinte et que sa mère est louche. Il n’accordera qu’à la fin sa confiance au père (pour une raison psychanalytique forcément fumeuse). Mais il s’avérera dans les derniers instants que c’était le seul personnage à peu près normal de l’histoire (ou pas selon l’explication choisie).

Divers témoignages (cousins, profs, camarades, ex-petit-copains etc.) le mettront sur la piste de l’occulte et de la sorcellerie. Il croira d’abord à des superstitions d’adolescents désœuvrés, puis, quand la réputation de rebouteuse / sorcière / magicienne / wicca / limite-québécoise de la mère se confirmera, il pensera qu’elle est complètement tarée et la fille complètement aliénée à la folie de sa mère.

Finalement, l’inspecteur retrouvera la fille, comateuse, quelque part dans la campagne environnante (un lieu mystico-hollywoodien de préférence : forêt ou maison réputée hantée, cimetière à messes noires ou, le must, ancien centre d’une secte apocalyptique suicidée en masse à la fin des années 90). On ne retrouvera aucune trace de l’enfant. La mère terrorisée par le retour de sa fille, finira de perdre la raison. La jeune fille ne donnera pas d’explication et ne semblera pas traumatisée le moins du monde. Dans ses yeux brillera une lueur démoniaque qu’on ne lui connaissait pas.

Mais tout cela restera un mystère car, la disparue retrouvée, l’inspecteur Machin n’aura plus d’enquête à mener.

Personnages.

L’inspecteur Machin (il faut bien sûr adapter son nom au pays dans lequel se déroule l’histoire) : est un enquêteur spécialisé dans les cas de personne disparu. La cinquantaine entamée, il a la nostalgie de l’époque où il venait d’être promu et où une affaire d’enlèvement d’enfant résolu lui avait valu son heure de gloire. A l’époque on lui confiait des histoires d’enlèvements malsains, de bébés congelés, de femmes coupées en morceaux. Mais depuis 10 ans il ne se retrouve plus qu’avec des fugues ou des crimes passionnels tout à fait banals. Au début cette enquête l’ennuie, mais lorsqu’il comprend qu’il ya quelque chose de mystico-mystérieux derrière, il y voit l’occasion de son baroud d’honneur.

Bien sûr, l’inspecteur Machin est alcoolique (ou mâche de la sauge, tient ça changera), a un vieux pistolet dont il ne s’est jamais servi, et une maitresse (il a toujours refusé de l’épouser) qui fume beaucoup, est très sage, et est prof d’art plastique, actrice de théâtre, ex-prostituée, ou plus probablement les trois à la fois.

Le père : c’est un type normal. Comptable ou quelque chose comme ça. Il refuse de se poser des questions sur quoi que ce soit. Il paye ses impôts et s’est surement acheté un Ipad dont il ne se sert pas. Les lubies mystiques de sa femme le font sourire et le comportement de sa fille lui parait normal. C’est une fille et en plus elle a 15 ans. Comment pourrait-il la comprendre ? Il n’essaye même pas. Lorsqu’elle disparait, il est dévasté, comme n’importe qui.

Seule ombre au tableau (et l’inspecteur Machin ne manquera pas de tomber dessus), c’est un contrôle de police 3 mois avant la disparition. Il conduisait « dangereusement », mais le test d’alcoolémie s’est avéré négatif. Le rapport dit simplement qu’il était « accompagné d’une jeune femme ayant oublié ses papiers d’identité ». Les agents ayant procédé au contrôle, étant donné l’alcotest et le fait que la femme n’avait l’air ni roumaine, ni arabe, les ont laissé repartir avec un avertissement. Interrogé là dessus, le père niera un peu puis finira par avouer qu’il « ne sait pas ce qui lui a pris » mais qu’il a eu « des rapports sexuels avec une jeune stagiaire » et qu’elle « n’est plus revenue après ça ». Elle s’appelait Christine (ou Julie ou Kimiko). Il ne se souvient plus de son nom de famille.

La mère : Elle pourrait être une ancienne hippie, mais elle est un peu trop jeune alors c’est une ancienne gothique / satanique / romantique / cold/new wave des années 80. Son côté demonic-domina lui a permis de mettre la main sur un jeune cul-serré (de 10 ans son cadet) : le père. Elle s’est empressée de lui coller un gosse histoire d’être sûre de profiter des mânes de ses études de comptabilité. Le temps passant ils ont appris à s’apprécier et forment aujourd’hui un couple plan-plan classique. Elle pratique toujours la sorcellerie de supermarché (rayon ésotérisme à la Fnac) à haute dose et transfert sur sa fille la nostalgie de sa folle jeunesse. Une mère classique de téléréalité en somme.

L’ex-petit-copain : C’est un adolescent tout ce qu’il y a de plus insupportable, prétentieux, timide, flemmard, tuning, David Guetta, vodka. Il n’est plus « en couple » (à cet âge là et sur Facebook, c’est précis) avec « cette pute » par ce qu’elle « suce pas t’as vu » et qu’elle pratique « des trucs chelous » avec sa « rèm, trop chelou, t’as vu ». Il s’avérera qu’il n’est pas la cause de la grossesse de la disparue car sa seule activité sexuelle consiste à baver devant des sites pornographiques que les filtres mis en place par ses parents (médecins ou avocats) ne l’empêche pas de consulter.

Evènement.

Lorsque sa fille est née la mère était la vielle groupie d’un groupe de métal inaudible qui persistait à vouloir percer. Pour se faire remarquer elle jouait la mystérieuse satanique super-calée en pseudoscience. Et pour coller au personnage elle décida de vouer sa fille à Satan lors d’un rituel d’opérette.

15 ans plus tard la jeune fille tombe enceinte (on ne sait pas comment). Elle parvient à le cacher sans difficulté pendant les trois premiers mois, mais des évènements étranges se produisent autour d’elle (ses amis, son petit-copain, son collège sont touchés). Sa mère la pense possédée et tente de lutter contre la malédiction jusqu'à sa disparition.

Peu avant sa disparition, suite aux troubles s’étant produits dans son collège, la jeune fille s’est liée au nouveau conseiller d’orientation Christophe (ou Julien ou Yamato) qui est devenu son confident et ami. Durant l’enquête on ne pourra pas l’interroger parce qu’il aura disparu en même temps que la jeune fille.

Explications, pistes plus ou moins fausses.

Soit la jeune fille est tombée enceinte du conseiller d’orientation. Elle a pu tenter de fuir avec lui puis a changé d’avis après avortement (comment expliquer son état comateux ?), ou se faire enlever par lui pour la forcer à avorter.

Soit elle est simplement partie avorter. Dans ce cas, qu’est ce qu’elle faisait droguée dans les bois (maison hantée etc.) ?

Soit Satan a décidé de récupérer sont dû et a envoyé un de ses sbires pour voler la semence de son père (la stagiaire) pour féconder la fille (le conseiller d’orientation) afin d’en créer une copie à la croissance exceptionnelle qui l’a finalement remplacée dans notre monde alors que la véritable disparue est à présent l’esclave de Satan en enfer.

Soit elle a simplement été se vautrer dans l’alcool et la drogue avec des amis louches. Elle aurait ainsi perdu l’embryon et aurait été retrouvée laissé pour morte par ses compagnons camés.

Soit elle s’est rendue compte que sa mère l’avait dédié à Satan et, étant tombée enceinte par hasard, elle a décidé de reporter la malédiction sur son embryon. Elle aurait alors avorté seule, aurait dédié l’embryon à Satan avant de l’enterrer quelque part.

Soit son ex-petit-copain s’est rendu compte qu’elle était enceinte et supposant qu’elle l’avait trompé, il l’aurait enlevée et livrée à ses copains toxico-tuning qui, à force de viol, auraient provoqué une fausse couche.

Soit le père s’est rendu compte que sa fille était enceinte, a mené son enquête pour retrouver le fautif, et soupçonnant le conseiller d’orientation (et troublé par sa ressemblance avec la stagiaire) a enlevé les deux, tué le conseiller, extrait l’embryon de sa fille à mains nues, mais n’a pas eu la force de la tuer elle aussi.

Soit le père avait en fait passé un pacte avec un incube / succube, durant sa jeunesse, afin de séduire la mère. Et 15 ou 16 ans plus tard le démon a décidé de venir verser son grain de sel en : volant la semence du père comme paiement, volant la fille pour son maitre Satan, fécondant la fille (avec la semence du père) pour se créer un hôte charnel tout neuf par la même occasion.

On peut, bien sûr, encore trouver des dizaines d’explications vaseuses de ce genre, ou en combiner plusieurs.

La fin.

La scène finale est, dans tous les cas, l’arrivée de l’ambulance et des parents à l’endroit où l’inspecteur a retrouvé la fille. Son regard, sûr, fascinant, démoniaque, lorsque les ambulanciers la font monter. Puis les cris déments de la mère qui sait (ou croit) que le démon a, à présent, remplacé sa fille pour toujours.

Pour les sources de plagiat on ira de Rosemary Baby à The last exorcism, et du Malleus Maleficarum à la bite lit la plus vile (dont aucun titre ne me vient), et bien sûr twin peaks et autres œuvres dans le genre.

Embryon 02

Classification.

Style : poésie

Genre : Epopée

Sous genre : Erotique

Temps : de toute éternité

Espace: partout où il y a des Hommes dont le comportement est plus dû à leurs hormones qu’à leur cortex ou leur culture.

Le début.

Ce poème débuterait n’importe quand et n’importe où. Quelqu’un le commencerait un jour, sans vraiment savoir pourquoi, parce que ca lui viendrait. Puis quand il aurait puisé toute la substance qu’il aurait pu en extraire de lui-même, il le transmettrait à un autre qui le continuerait jusqu'à ce que lui-même le transmette, comme une maladie vénérienne dont on guérit lorsqu’on en a assez souffert.

Champs 1 : « le mouvement »

abhorrer, activer, adorer, adoucir, affecter, affectionner, alarmer, aller, allonger, altérer, appréhender, apprendre, apprivoiser, arracher, astiquer, atteindre, atteindre, attendre, attraper, autoriser, avaler, avilir, badiner, balader, balancer, balbutier, batifoler, battre, biaiser, boucher, bouger, brandir, branler, brasser, briser, broyer, caresser, catalyser, catapulter, changer, clignoter, condenser, conduire, conquérir, constater, contracter, convulser, craindre, cuisiner, cultiver, danser, défaire, défaire, défrayer, démettre, déployer, déteindre, détester, développer, divertir, effrayer, embrasser, employer, endormir, endurer, englober, enjoliver, entrer, envelopper, épouser, épuiser, éveiller, expirer, expulser, extraire, exulter, exulter, falsifier, feindre, fendre, fissionner, forcer, fouetter, fractionner, fracturer, frauder, frayer, frictionner, froisser, fusionner, geindre, gémir, germer, gigoter, gonfler, gouter, griffer, griser, grogner, hacher, haleter, handicaper, implanter, infliger, inséminer, inspirer, installer, instaurer, intégrer, interdire, intimider, introduire, invectiver, inventer, joindre, juxtaposer, lacérer, lâcher, lécher, ligoter, lire, luire, lyncher, maitriser, malaxer, malmener, maltraiter, maudire, mentir, mettre, mordiller, mordre, mouiller, naitre, niaiser, nicher, nier, niveler, nuire, obliger, oblitérer, obtenir, offrir, ordonner, oublier, palper, parcourir, parvenir, percer, percer, personnifier, pervertir, pétrir, planter, plaquer, pousser, prédire, prendre, prêter, prier, puiser, puiser, quérir, raccommoder, raccourcir, racler, raconter, rajouter, rappeler, réduire, refaire, remplacer, remplir, renaitre, rendre, renvoyer, repousser, résumer, réussir, revenir, revivre, sentir, soumettre, soupirer, stimuler, stipuler, sublimer, tâtonner, titiller, transcender, transpercer, transpirer, vaincre, vendre, venir, versifier, vider, vieillir, voguer, vomir, vouloir, vriller, zoner etc.

Forme.

Ce poème serait cyclique. Il commencerait lentement, comme un souffle. Puis grandirait calmement jusqu’à ce que, tout à coup, il se déforme, enfle, se disperse en arabesques inutiles, jusqu'à ce qu’il emplisse toute la bouche. Puis ses mots deviendraient cassants et croquants comme du verre pilé sous la dent, et il se condenserait en un lourd paragraphe, plein, dense, dont chaque lettre de chaque mot éclaterait comme une bille de plomb sur un gong. On tenterait en vain de le faire durer. Mais le vocabulaire s’affadirait. Ses mots tournants en rond perdraient leur sens et le poème redeviendrait le souffle lent, presque éteint, qu’il était.

Champs 2 : « les morceaux »

Aisselle, anfractuosité, anus, architecture, auriculaire, avant-bras, banalité, bassin, bave, beauté, bec, biceps, blessure, bouche, bourrelet, bout, bras, broussaille, bulbe, buste, bute, cage, carpe, carrelage, cellule, chaleur, chevelure, cheveu, cheville, cicatrice, cil, clavicule, coccyx, cœur, colonne, corps, cote, cou, coude, crane, creux, cri, crinière, croc, cuisse, dent, derrière, doigt, dos, draps, duvet, écaille, écorce, emplacement, entaille, entrailles, enveloppe, épaule, épine, ergonomie, espace, espacement, estomac, face, faille, fémorale, fente, fesse, feuille, fleur, foie, forme, fourrure, fracture, froideur, front, genou, geste, globe, glotte, gorge, grain, griffe, gueule, haleine, hanche, horizontalité, imitation, index, intestin, jambe, jointure, joue, laideur, larme, lèvre, liberté, limite, liquide, lymphe, mâchoire, maillage, main, mandibule, maquillage, matérialité, mèche, mémoire, menton, modèle, moiteur, mollet, monstre, mont, morceau, morphologie, nature, nerf, nervure, nez, nombril, nuque, odeur, œil, omoplate, ongles, oreille, oreiller, organe, organisme, ornement, orteil, os, pandémonium, parquet, partie, paume, paupière, peau, périnée, péristyle, pied, piercing, pis, plaie, plaine, plante, plastique, plastron, plein, plexus, pliure, plume, poignet, poil, poing, poitrine, pouce, poumon, prisme, proportion, pubis, pue, pulpe, racine, rectangle, rein, réseau, rondeur, rotule, sable, salive, sang, scrotum, sein, senteur, serres, sinus, souffle, souplesse, sourcil, sperme, squelette, sternum, sueur, suture, tache, tarse, tatouage, tempe, terminaison, terrain, tête, téton, thorax, tiédeur, tige, toison, torse, totalité, trachée, tranche, transpiration, trapèze, triomphe, tripe, trou, union, vasque, veine, ventre, ventricule, verdure, verni, vertèbre, verticalité, visage, voix, voute etc.

Forme.

Le point de vu du narrateur évoluerait en fonction du temps que l’auteur aurait passé à composer ce poème. Au début, quand il l’attraperait, il commencerait à la première personne, serait clair, sans être précis, enthousiaste. Il se placerait ensuite entre lui et l’autre, entre deux ressentis discordants. Puis vite il ne serait plus que nous, n’existerait plus au-delà, ne serait pas assez complet pour dire. Il serait alors obscur, mystique, occulte, absolu. Enfin viendrait une sorte d’hiver, à ressasser ses ésotérismes il en aurait perdu la flamme, deviendrait méthodique, descriptif, mécaniste. Il ne parlerait plus que d’eux, les corps encore palpitants de vie, et lui finirait par s’éteindre, tandis que le poème, transmis à tous ses amants serait continué par un autre.

Champs 3 : « les manières »

Abruptement, absolument, abstraitement, abusivement, admirablement, aisément, alternativement, amoureusement, artificiellement, aveuglement, bassement, bénévolement, bestialement, bêtement, bizarrement, bonnement, bravement, brièvement, brillamment, brutalement, bruyamment, calmement, chaudement, clairement, clairement, concrètement, conformément, couardement, courageusement, cupidement, cycliquement, débilement, délicatement, délicieusement, doucement, durement, élégamment, éperdument, épileptiquement, étrangement, évidemment, facilement, faiblement, faussement, forcement, fragilement, froidement, gaiment, gentiment, goulument, grossièrement, hâtivement, hautement, honteusement, immédiatement, immensément, impunément, indument, inévitablement, insolemment, intelligemment, intensément, inutilement, largement, lentement, lentement, logiquement, longuement, malheureusement, méchamment, mesquinement, mollement, négligemment, nettement, nuitamment, outrancièrement, parfaitement, particulièrement, péniblement, petitement, pleinement, poliment, précisément, profondément, prudemment, puissamment, quotidiennement, rapidement, réellement, régulièrement, richement, rudement, rythmiquement, savamment, sciemment, sèchement, sérieusement, tangiblement, tendrement, traitreusement, universellement, utilement, utilement, vélocement, vénalement, violement, virtuellement, vivement, voracement, vraiment etc.

Forme.

Entre deux cycles le poème suivrait de longues périodes monotones de vers, tous semblables ou presque, des listes d’actes vains. Chacun serrait construit comme suit : « SUJET (un pronom, un prénom) [mouvement] DETERMINANT POSSESSIF [morceau] [qualificatif] » et l’on ajouterait une [manière], n’importe où, car elle n’a pas d’importance.

Je revis mes creux tremblants, lentement.

Nous allongeons, tendrement, nos cranes faciles.

Ils plaquent leurs coudes, étrangement tendres.

Cécile, péniblement, instaure ses anfractuosités.

Etc.

Champs 4 : « les qualificatif »

Absolu, absous, acide, affreux, agressif, amère, ardent, ardu, artificiel, autre, beau, besogneux, bien, bizarre, blanc, bleu, blond, brun, bruyant, caché, chaud, cognitive, corrompu, crispé, débile, décharné, délicat, dense, déviant, difforme, doux, droit, effectif, efficace, effroyable, élastique, énervant, ennuyeux, entêtant, éphémère, ésotérique, éthérée, étrange, facile, faible, fécond, filandreux, fleuri, froid, granuleux, gras, hasardeux, hideux, honteux, huilé, humide, hypocrite, invisible, irrésistible, jaune, juste, liquide, lourd, luisant, lumineux, maigre, malléable, massif, médiéval, mielleux, moite, moite, mou, mystique, noir, obscure, opérant, orange, pâteux, pauvre, perpétuel, pesant, plaisant, plein, poisseux, pourris, prétentieux, puissant, rachitiques, rouge, roux, salé, sec, sensible, sensible, silencieux, simple, sincère, sociable, sombre, souple, sournois, sucré, tendre, tentant, tordu, triste, vague, velu, vert, vide, vierge, violent, virtuel, visible, visqueux etc.

La fin.

Le poème prendrait fin à la mort du dernier amant du monde.

Elles font pivoter leurs index jaunes, inutilement.